Les correcteurs dénoncent leur précarité

Par : Dario Alcide

10/01/2018

Mardi 9 janvier 2018, à 9h00 devant le siège du syndicat national de l’édition, a eu lieu une manifestation, suite à l’appel du collectif des correcteurs précaires.

Le même jour, le SNE organisait une réunion entre la commission sociale du SNE et les organisations sociales représentatives, pour discuter de "la refonte et la sécurisation" du statut des travailleurs à domicile dans l'édition de livres.

Si le SNE indiquait que cette réunion était déjà la quatrième sur ce sujet, depuis le mois d’octobre 2017, les propositions déjà faites semblent insuffisantes pour le collectif. Dans un communiqué, ce dernier explique : « Quelques miettes nous ont été proposées, rions (jaune) un peu : nous aurions enfin un contrat de travail écrit, comme tous les salariés ; le droit d'être payés pendant une formation, comme tous les salariés ; nous pourrions enfin toucher des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail... »

La fin de l’autoentreprenariat « forcé » et des revenus irréguliers restaient encore à négocier avant la manifestation, selon eux. « On nous propose un volume d'heures indicatif inscrit dans un contrat de travail, révisable chaque année au gré de l'employeur (et l'on devrait accepter un tiers de baisse de salaire sans compensation autre que le droit de prendre la porte) », continue le collectif. 

Avec humour, mais détermination, le collectif appelait à les rejoindre pour « dire non au Chant du signe et oui à la Lutte des classes ». En parallèle, la pétition, toujours en ligne, a reçu plus de 7 500 signatures parmi lesquelles celles de nombreux écrivains et de tous les membres de l'académie Goncourt.

Source : L'express

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