Des éditions universitaires en quête de nouveau public

Par : Hermine Damamme

25/07/2017

Un vent nouveau souffle sur les éditions et les presses universitaires françaises.

Trop souvent assimilées à des presses érudites et souvent peu accessibles, les éditions universitaires ont une image austère qui leur colle à la page. Considérées comme réservées à un lectorat initié, de chercheurs, de professeurs ou d'étudiants, elles revendiquent à présent une envie forte de dépoussiérer leur image en partant à recherche de nouveaux publics et en « [projetant] l'université dans la cité ». Alors qu’elles sont plus d’une soixantaine en France, qu’elles sont présentes dans 2500 librairies et dans 4500 points de vente, elles restent encore très peu méconnues.

L’exemple de UGA Éditions est particulièrement parlant : grâce au soutien financier de l’Idex, les nouvelles presses pluridisciplinaires de l’université Grenoble Alpes ont pu innover grâce à de nouvelles recrues au sein de leur équipe. Le site Web, par exemple, a été refondu. Les textes publiés sont ont été réécrits, afin d'être rendus plus accessibles. Pour Daniel Lançon, directeur scientifique, une modernisation des moyens et un travail sur le fond comme sur la forme, étaient primordiaux : « Nous ne voulons plus donner l'image des presses universitaires d'antan qui s'adressaient à très peu de lecteurs. Nous ne serons pas des presses de laboratoire ».

Les Presses Universitaires Françaises (PUF) ont récemment fait « le buzz » avec l’introduction dans leur librairie du Quartier Latin d’une « Expresso book machine », un petit bijou permettant d’imprimer un livre à la demande, et ce, en quelques minutes, « le temps d’un café. » Une belle initiative tendant à rajeunir l’image des éditions universitaires.

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