Jean-Luc Raharimanana, premier lauréat du prix Jacques Lacarrière

Par : Caroline Garnier

13/12/2018

L’auteur de Revenir a été récompensé lundi 10 décembre au sein de l’Institut du monde arabe par la première édition du prix Jacques Lacarrière.

Parmi les trois finalistes en lice, le prix a finalement été décerné à Jean-Luc Raharimanana, évinçant ainsi Victor Pouchet, Pourquoi les oiseaux meurent (Editions Finitude) et Bruno Pellegrino Là-bas, août est un mois d’automne (Editions Zoé).

Né à Tananarive en 1967, Jean- Luc Raharimanana est un auteur et metteur en scène malgache de langue française. Il s’adonne aussi bien à l’écriture de romans, d’essaies, de poèmes que de pièces de théâtre et de contes musicaux. Directeur de la collection Fragments aux éditions Vents d’ailleurs, il donne des conférences sur l’écriture et la littérature aux quatre coins du globe.

Son roman Revenir, paru aux éditions Rivages en mars 2018, aborde la corruption et la pauvreté qui meurtrissent son île, tout en incorporant des faits historiques douloureux de son pays. Une histoire qui est « une déclaration d’amour à Madagascar et à la littérature » peut-on lire dans le communiqué.

« Les pages magnifiques de « Revenir » sur la nature, la façon dont l’auteur, à travers un destin personnel, rencontre l’essentiel, écrit sur l’exil, le métissage, l’amour, la poésie sont en résonance avec le monde Jacques Lacarrière, et l’agrandit encore » confie Sylvia Lipa-Lacarrière, veuve de l’écrivain, dont le prix porte son nom.

Le prix littéraire Jacques Lacarrière créé cette année à l’initiative de Bibracte EPCC, en lien avec la Bibliothèque de Saône-et-Loire et l’association Chemin faisant, souhaite rendre hommage à l’écrivain voyageur décédé en 2005, en récompensant tous les deux ans un ouvrage francophone, d’une grande exigence littéraire.

Présidé par Gil Jouanard, écrivain et président de l’association Chemins faisant, le jury était composé de Marie-Hélène Fraïssé, Christian Garcin, Sylvie Germain, Elie Guilou, Sylvia Lipa-Lacarrière, Valérie Marin La Meslée, Abdourahman Waberi et Bérangère Marigot.

Le lauréat bénéficiera d’une résidence littéraire à Bibracte, lieu culturel et scientifique dédié à la recherche archéologique, pendant toute l’année 2019 ainsi qu’une aide à la création de 30 000 €.

TEMPS DE LECTURE: 2 minutes

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