Paul Greveillac : Le prix Jean-Giono à défaut du Goncourt

Par : Caroline Garnier

06/12/2018

Le prix Goncourt lui était passé sous le nez, il y a un mois, à deux voix près, mais mercredi 5 décembre 2018, c’est le prix Jean-Giono qui lui a tendu les bras.

Chez Drouant, autour de la même table qui l’avait privé du prestigieux trophée, Paul Greveillac a reçu le prix Jean-Giono pour Maîtres et esclaves (Gallimard). Attablé, au côté d’Antoine Gallimard, de Yves Simon, de David Foenkinos, de Gilles Lapouge, de Marianne Payot, d’Olivier Bellamy, de Robert Kopp, et de Sylvie Giono, présidente du jury et fille de l’écrivain dont le prix porte le nom, le nouveau lauréat a également reçu un chèque de 10 000 euros, grâce au parrainage de la Fondation Pierre-Bergé-Yves Saint Laurent.

Romancier et novelliste, Paul Greveillac a publié son premier recueil de nouvelles, Les Fronts clandestins, en 2014. Il possède plusieurs récompenses à son actif, telles que le prix Roger-Nimier et la Bourse de la Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour son premier roman Les âmes rouges , mais aussi le prix Pelléas 2018 pour Cadence secrète, La vie invisible d’Alfred Schnittke. 

Son roman Maîtres et escalves retrace l’histoire de Kewei, né en 1950 au sein d’une famille de paysans chinois, qui est passionné de dessins. Tandis que la famine décime son village, il est repéré par un garde rouge qui l’emmène à Pékin. Dans cette grande ville, sa vie bascule. Il étudie aux Beaux-Arts et devient peintre pour le régime. Une ascension fulgurante au coeur de la révolution, qui va être rattrapée par l’Histoire.

Source: Le Figaro

TEMPS DE LECTURE: < 1 minute

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ARTICLES LIÉS