Italie : 27 % des lecteurs achètent sur un conseil de leurs proches

L’étude réalisée en collaboration avec Pepe Research révèle que le conseil d’un ami ou d’un membre de la famille est cinq fois plus déterminant, concernant l’achat d’un livre, que celui des médias traditionnels. Ainsi, 27 % des lecteurs achètent sur conseil d’un proche, et 5 % suite à une mise en avant dans les médias (télé ou presse).

Les enseignants et les bibliothécaires s’avèrent être de bons conseillers pour les élèves entre 15 et 17 ans : 47 % d’entre eux suivent ainsi les recommandations de leurs professeurs pour l’achat d’un livre.

Les blogs littéraires et réseaux sociaux dédiés aux livres sont de plus en plus déterminants concernant les lecteurs situés entre 18 et 24 ans, qui écoutent dans 17 % des cas les conseils des professeurs et bibliothécaires, 12 % achètent en fonction des réseaux sociaux et 12 % sur conseil des communautés de lecteurs (blogs, clubs de lecture etc.).

Le poids du bibliothécaire ou du professeur disparait de la balance pour les lecteurs de 25 à 34 ans qui suivent les conseils des réseaux sociaux (15 %), des communautés de lecteurs (15 %) et des libraires (10 %). Mais de manière générale, ce sont les « grands lecteurs » (12 titres et plus par an) qui se laissent influencer par les réseaux sociaux (14 %) et communautés littéraires (17 %).

51 % des lecteurs achètent en ligne suite à une inspiration trouvée sur internet : car les réseaux sociaux et les communautés de lecteurs sont désormais les canaux privilégiés de recherche d’informations sur les contenus éducatifs (37 %), professionnels (communautés 30 % et réseaux sociaux 27 %) et pratiques (communautés 31 % et réseaux sociaux 45 %).

Giovanni Peresson du bureau d’étude de l’AIE a commenté les résultats de l’enquête en relevant « deux aspects » importants : le premier étant qu’il existe de nombreuses manières « d’entendre parler d’un livre ou d’un nouvel auteur » et le second, qu’au sein de « ces chemins » qui mènent au livre « les blogueurs littéraires, réseaux sociaux et communautés […] commencent à peser plus que les canaux habituels ».