Malo Quirvane : une nouvelle maison d’édition mettant les auteurs au centre de son modèle

Par : Claire Chave

25/03/2019

La maison d’édition créée par Edith de Cornulier, Malo Quirvane a annoncé lundi son lancement officiel, avec une dizaine de nouvelles à son actif. Signe fort, l'application par principe de 14 % de droits d'auteurs.

Fondée par Edith de Cornulier, administratrice de la SGDL, et en projet depuis juin 2017, la maison d’édition de négoce Malo Quirvane se consacre à 90 % aux nouvelles, avec diverses collections calibrées, comme « Les Soirs Courts », « XVIIème », « Fragiles pouvoirs", « LS » et une collection dédiée aux sermons.

La maison a fait « le choix du beau », comme l’explique Edith de Cornulier, avec des livres imprimés et cousus en France, un papier de qualité et un graphisme épuré, œuvre de l’auteure-illustratrice Sara. 

Petite structure, la maison publie des textes de commande, les écrivains ayant accepté d’écrire pour certaines de ses collections. Voilà en quoi il s'agit d'un maison « de négoce ».

Selon Edith de Cornulier, la maison Malo Quirvane a pour objectif de « publier entre 16 et 20 nouvelles par an, avec une première dizaine en mars et une seconde au mois de Novembre. Les dix premiers titres viennent de paraître le 25 mars 2019 et peuvent être commandés en librairie ».

La maison Malo Quirvane mélange des auteurs professionnels, comme Marie Sellier ou Emmanuel Adely, des scénaristes de télévision comme Mathieu Granier ou Iris Ducorps et de jeunes auteurs tel que Thomas Boudie ou Jérémie Gallois.

Fidèle aux revendications des auteurs soutenues par la SGDL, Edith de Cornulier met l’auteur au centre de sa maison d’édition et les rémunère à hauteur de 14 %, s’il y a un directeur de collection, voire 15 % s’il n’y en a pas. L'objectif de 10 % des États Généraux du livre est donc atteint, et même dépassé au sein de cette nouvelle maison.

La maison Malo Quirvane paye ses auteurs trois fois par an, leur permettant également d’avoir accès aux comptes et aux stocks. « Pour nos dix premiers titres, il n’y a pas d’à-valoir, donc les auteurs sont payés dès le premier livre en droits d’auteurs », explique Edith de Cornulier.

La maison d’édition n’a pour l’instant pas de distributeur, ce qui n’empêche pas les livres d’être commandés en librairie car les titres sont enregistrés sur Dilicom. Une centaine de livres ont déjà été vendus en librairies et à des particuliers depuis le lancement.

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