Suppression d’un quart des effectifs de Belgique Loisirs

Par : Angèle Boutin

30/01/2019

La direction de Belgique Loisirs, filiale d’Actissia (France Loisirs) a annoncé la suppression de 39 emplois, soit un quart des effectifs du groupe belge.

La raison de ces suppressions de postes est intrinsèquement liée au modèle dépassé du groupe par rapport à la concurrence du e-commerce. En ce sens, France Loisirs a vécu une situation similaire : l’entreprise a supprimé 450 postes et 36 boutiques en avril 2018 et le 28 décembre dernier, le tribunal de commerce de Paris a validé son plan de continuation, signant ainsi la fin de son redressement judiciaire. 
 
Adrian Diaconu, qui a repris l’entreprise en 2016, a précisé que si les pré-pensions à 59 ans sont envisagées, ce n’est pas le cas d’une procédure en réorganisation judiciaire (PRJ) pour éviter la faillite. Contrairement à la France, la Belgique ne serait pas touchée par les fermetures de magasins. 
 
Des chiffres définitivement mauvais
 
Belgique Loisirs comptait 200 000 adhérents il y a quinze ans ; aujourd’hui il n’en reste que 80 000. Sa maison mère, Actissia Belgique, a affiché une perte d’exploitation d’environ 1,5 millions d’euros en 2017, passant d’un chiffre d’affaires de 22,5 millions d’euros à 19,2. Des chiffres qui, comme le précise l’article de L’Echo, incluent les deux librairies cédées en mars 2018 au Furet du Nord. 

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